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re-écrire, re-penser, re-voir...

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re-écrire, re-penser, re-voir...
20 février 2009

à la limite de la fiction.

des années passent.
On retrouve enfin son reflet dans le miroir. il avait disparu ou alors je ne voulais plus le voir.

Où est passé le jeune fille? Celle-là qui a decliné, dechu seul, bien accompagnée et mal accompagnée.
Devrais -je parler de "mea culpa"? Oui je me suis auto-flinguée durant bien trop longtemps.
j'ai saboté une partie de ma vie entre alcool , drogues et sexe. Rien que de l'excès.
Juste de l'exces. Excès d'amitié : finalement on te tourne le dos comme on tourne le dos à un misereux gênant dans la rue. il avait raison. Excès d'amour : encore ce cahier chez moi, je doute qu'il ferra mon demenagement. Excès de colère : on garde ces traces là imprimés qui te rapellent à l'ordre à chaque saubre-saut de l'esprit. Excès de sexe : la peau impregné des odeurs des autres, de la cyprine et du sperme contre mes jambes. Excès d'alcool : desinhiber ? non on garde toujours nos vies demons enfouis, rien ne les fera ressurgir....bref cette partie de ma vie fut l'excès des excès.

Et revienne parfois ces bouffées de folies, l'envie de tout claquer et revenir à ce temps de l'insouciance.
J'ai bousillé une histoire d'amour, mais je me suis reveillée trop tard. Les excuses ne seront plus acceptées.
mais avais-je la tête? qu'avais dans la tête mise à part des produits illicites.
Pourquoi tu n'as pas vu mes appels au secours, pourtant j'ai crié à m'arracher la cage thoracique, j'suis tombée, je ne suis trainée à genoux pour demander, quémander ton aide.

3 ans plus tard. Comme un scénario de bon film dramatique, je me revis.
une bague de fiancailles au doigt, un diplome, un boulot, des lunettes au bout du nez.
je ne reconnnais pas mon reflet.Où sont passés ces années, et cette fougue?

et au pire, si je retrouvais ça : le voudrais-je encore?

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19 février 2009

Etrange.

Entre l'espace reel et virtuel.

Le mal-aise. Je dois être totalement larguée pour cracher ceci aujourd'hui ici.Alors que personne même ne connais cette espace. Mais je le devais : pousser mon coup de gueule.

Je ne comprends plus dans quel monde vivons nous. Nous voilà tous fichés , reliés par quel plateforme soit-il. On peut tous connaître d'un illustre inconnu qui a decidé de publier sa life sur le net. Mais les gens qui nous entourent reelement.ceux qui sont palpables.Les connaissons nous vraiment?

Cette question est né depuis une soirée etrange. On retrouve des amis, des connaissances dans un lieu public. Voilà que la pudeur s'installe : on n'ose se parler, se taquiner...alors que quelques heures apparement sur une des plus grandes plateformes communautaires on lachait des blagues salaces à faire rougir un routier.

Se cacher derriere un ecran nous rends puissants? Ou est ce le fait des milliers de personnes pourront le lire qui nous donnent le sentiment de puissances et la volonté de dire au monde entier "regardez comme j'suis drôle et comme je n'ai pas peur de dire de genre de chose?"
la communication entre personnes raisonnées aurait-elle franchis cette limite du " moi tout seul dans mon coin".
Je me rappelle d'une discussion folle et interressante sur le paradoxe du net : nous sommes face au monde entier , on peut partager tout, on peut devoiler tout, on peut avoir tout, on peut s'approprier un statut, une nouvelle personnalité, un regard flatteur.Nous sommes Dieu. Mais Dieu tout seul devant son PC, coincé sur sa bulle unique, fermé au palpable.

Andy Warhol parlait : tout le monde aura un jour son quart d'heure de gloire. Internet ne repousse-t-il pas ces limites. Cette gloire aurait-on envie de la pousser plus loin. Dire "oui oui je le connais il est dans mes amis myspace" ou "oui oui t'as vu sur facebook j'ai mis une photo où j'suis avec?" serait-il un moyen de nous credibiliser aux yeux des autres.

A l'heure de la nouvelle technologies finalement on revient toujours à la même chose : la reconnaissance.

Alors? Pourquoi t'es devenu qu'une vulgaire merde quand tu m'a vu en face à face? On est pote quand ça à arrange, quand aux yeux des autres on peut voir cette lueur de jalousie.
L'Homme est decidement trop con. Et ça ne s'arrangera pas.

Défitiste?Moi?...non

Juste degouter de cette affichage de gloire et de strass dès que les projecteurs tournent sur votre gueule.
Je prefere encore rester seule chez moi, à faire mon Big Brother seule et vous regarder vous pavaner comme des dindes.

Non je ne suis pas mieux que les autres : c'est bien ce que je fais là aujourd'hui, tout de suite, devant mon PC : j'ouvre mon espace de pensées vers les milliards de pages net.

Et merde.

   

19 février 2009

un espace exutoire.

Je parcours le net tout les jours sauf exception.
Je m'impregne et ai envie de là, maintenant donner mon mot.

Le droit de m'exprimer à mon tour. Je ne vais pas m'auto-celebrer et clamer être au-dessus de tout ça, mais du moins de donner mon avis, m'insurger, aimer, oucracher mon venin.
J'espere juste avoir cette fois le cran et l'envie de poursuivre.
Non etablir des chroniques quotidiennes mais etablir ici une liste, agir sur le moment de mes coups d'états.
Je ris souvent des blogs de jeunes midinettes, pseudo artistes , pseudo surperstar sur leur planéte, pseudo autonomes.
J'espere juste tenir ici un "journal" (que ce mot est laid dans ce contexte...) de mes rencontres : virtuelles, musicales, artistiques, etc , voire qui sait même peut-être culinaires ! non je blague.

Parce que tout le monde a son mot à dire.

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